Laissez moi faire une crise à mes enfants!!!

par | Parentalité

Quand je suis fatiguée, je suis une mauvaise mère! J’entends quelques personnes dire: « qui ne l’est pas? » Mais j’en connais, des femmes qui ne dorment pas depuis des mois, même des années et qui survivent!!! Franchement, moi si je dors pas je deviens désagréable, j’ai juste envie de taper du pied, de geindre, de chicaner, de faire l’enfant finalement. 

Et ce qui me tape le plus sur les nerfs quand je suis fatiguée, c’est de voir mes enfants faire les enfants et que moi, je n’ai pas cette possibilité. Imaginez: aller chercher les enfants puis pleurer dans l’auto parce que j’ai chaud et qu’il y a du trafic, s’arrêter au milieu de l’autoroute et faire une crise parce que j’ai juste besoin d’un café et qu’il y en a pas à proximité, tirer les cheveux de mon chum sans raison, lancer mes légumes au chien parce que j’aime pas ça des brocolis vapeur… 

Quand je suis fatiguée et que mes enfants font des enfantillages, je suis jalouse (inconsciemment bien sûr!!) de leur exutoire. Qu’il semble bon de juste se déverser de son malheur sur les autres!  

Mais on m’a appris qu’il faut me contenir. Alors j’essaie de rester une mère patiente et dévouée. Mais je n’y arrive vraiment pas! Je deviens cassante, rabat-joie: finalement je me déverse sur mes petits monstres qui veulent se déverser eux-aussi de leurs trop plein de fatigue, de stress et d’émotions. Et j’essaie de les brimer, qu’ils se contiennent un peu…  EUX AUSSI!!!!

Bon, bon, bon…À partir de maintenant, comme je suis consciente de tout cela, il se peut que vous me voyez faire des crises à l’occasion! Au revoir jalousie, bonjour enfantillage!! Non, sans farce. Que faire?! J’écris en me demandant vraiment quelle solution je pourrais m’apporter à moi même! 

Et la réponse qui me vient me semble trop facile pour être vrai: m’accorder une soupape! Je suis désagréable car je ne m’accorde pas la possibilité de me faire ce que je veux vraiment. L’envie de faire des crises, comme pour mes enfants vient du fait que je n’ai pas ce que je veux. Lorsque j’ai envie de pleurer dans le traffic c’est parce que mon horaire me pèse, je veux pleurer pour un café car je n’ai pas pris le 10 minutes que je voulais pour y aller avant d’aller chercher les enfants, je veux tirer les cheveux de mon amoureux car je trouve injuste notre répartition de tâche et je n’ose pas me l’avouer…

Alors voilà… Demain, je prendrai du temps pour lire ou pour faire du yoga! Chose que j’aime mais que je ne m’accorde pas souvent, surtout en voyage. Et si j’en ressens encore le besoin, je finirais dans mon lit à faire une petite crise!

 

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