Le monde s’est arrêté
Il était une fois le monde. Le monde entier. Le monde entier avec tous ces gens. Le monde entier qui arrêta de tourner.
Ça fit un grand silence suivi d’un grand vide.
On ne s’en rend pas compte qu’il tourne le monde. mais on s’en rend compte quand il arrête. mais le monde était fatigué et il s’était arrêté là. En plein milieu de son tour, au plein milieu du jour pour certain et de la nuit pour d’autres. Les gens du monde, paraissaient bien embêtés. mais qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On tourne à sa place ou on s’arrête nous aussi ? Et dans un effort surhumain, les gens ont arrêté eux aussi. Et ce n’est pas facile d’arrêter. Certains faisaient semblant d’être arrêté, mais ils étaient complètement en action par en dedans. Leur tête tournait comme le monde tournait, il n’y avait pas si longtemps. De la fumée sortait parfois de leurs oreilles. Il fallait leur éteindre leurs idées à grand coup de rire ou de respiration bien placé.
D’autres, s’étaient arrêtés, mais ils étaient tellement arrêtés que plus rien ne se passait que ce soit entre leurs oreilles ou entre leurs pieds. Ils s’étaient figés, glacés dans leur statu quo de grandes personnes qui ne veulent plus bouger. Et pour être sûr de ne rien faire, ils s’endormaient l’esprit derrière toutes sortes d’objets qui renvoient le mouvement des autres.
Et il y avait les enfants. Eux, ils n’étaient pas différents des grandes personnes au début. mais, après un moment que le monde se soit arrêté, les enfants se sont mis ensemble pour trouver des solutions pour les grandes personnes. « Ils faut qu’on fasse quelque chose ! », disaient les plus actifs. « m’en parle pas », disaient les autres.
Et c’est comme ça, qu’il a commencé à changer le monde. Parce que les enfants, se sont mis ensemble et qu’ils ont créés une nouvelle idée. Toute bête. Et si on bougeait avec le monde. Et si on arrivait à le convaincre de recommencer, mais doucement. Juste le temps de jouer un peu. Juste le temps de rire un peu. Juste le temps d’apprendre à dessiner une fleur, une grenouille, un oiseau. Juste le temps de faire pousser un poivron. Et si le monde en fait, il se sentait seul, de tourner si vite comme ça, sans qu’on l’apprivoise. Et s’il voulait lui aussi, rire un peu partout dans son mouvement.
Et c’est dans ce grand caucus d’enfants qu’il fut décidé que dorénavant, rien ne serait moins important que de bouger à son propre rythme et à celui du monde! Et que les grandes personnes n’ont qu’à bien se tenir.
Les enfants, surtout les plus petits, ont pris les grands par la main et ils leur ont appris à dessiner des moutons, et des roses. Et ils leur ont appris à chanter aussi, et à faire la sieste, et à faire pousser de la salade.
Et le monde, il a repris tranquillement sa route.
J’aurais aimé remercier ces enfants qui ont appris aux grandes personnes à changer le rythme du monde. Si vous les connaissez, saluez-les pour moi.
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